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Délégué médical

Le délégué médical est un informateur médical. Il est le porte-parole du laboratoire pharmaceutique qui l’emploie. Il fait le lien entre le laboratoire et le médecin. Le délégué médical parcourt la région qui constitue son secteur pour présenter les nouveaux médicaments aux médecins ou aux hôpitaux. Mais la similitude avec le représentant s’arrête là puisque le visiteur ne vend pas directement. Sa mission est d’informer et de démontrer l’efficacité du médicament pour inciter le médecin à le prescrire.

Description du métier

Même si le délégué n’est pas un vendeur, il doit être un très bon commercial et maîtriser toutes les techniques de communication. Il rend visite à six ou sept médecins par jour à leur cabinet ou dans leur service hospitalier pour promouvoir les produits du laboratoire qu’il représente. Il doit savoir démontrer les vertus du médicament, en décrire la composition, les contre-indications, les effets secondaires et le mode d’emploi. Il doit donc connaître en professionnel les produits qu´il vend. Il lui faut pour cela un certain bagage scientifique.

Le délégué médical passe une bonne partie de sa vie professionnelle dans sa voiture et dans les salles d’attente des praticiens. Les rapports qu’il doit rédiger à destination des labos constituent également l’une des contraintes indispensables de ce métier.

Salaires / revenus

Le délégué médical a une activité mi-médicale, mi-commerciale. En général il gagne plutôt bien sa vie. Le salaire d’embauche se situe au minimum autour de 1 700 € brut par mois auxquels s’ajoutent des indemnités de déplacement et des primes d’intéressement qui peuvent être très substantielles selon les laboratoires.

Evolution professionnelle

Toujours en déplacement, le métier de délégué médical use vite et après une dizaine d’années d’exercice, beaucoup de délégués essaient de se sédentariser. Ils peuvent devenir responsables d’équipe ou chefs de produit et travailler dans un service marketing d’un laboratoire.

Etudes / formations

Pour exercer ce métier il faut être titulaire d’un des 3 diplômes reconnus par la profession : le diplôme national de visiteur médical agréé, le diplôme universitaire ou le DEUST de visiteur médical.
Le diplôme national agréé est préparé par une quarantaine d’écoles privées. La formation dure en moyenne 9 à 12 mois + un stage pratique. Elle est ouverte aux étudiants ayant validé deux années universitaires après le bac. Il est cependant préférable d’aborder cette formation avec des bases en biologie, médecine, pharmacie.
Le DU et le DEUST délégué à l’information médicale sont préparés dans une quinzaine d’universités. L´admission se fait après un examen de sélection et un entretien de motivation. Les candidats à la préparation de ces deux diplômes doivent être titulaires d´un baccalauréat ou d´un niveau bac + 1, voire + 2, validé.

Educateur technique spécialisé

L´éducateur technique spécialisé transmet son savoir professionnel à des personnes inadaptées pour les aider à acquérir une autonomie. Avant de devenir éducateur, il faut donc avoir une expérience professionnelle, dans quelque domaine que ce soit.

Description des tâches / conditions de travail

A la fois enseignant, éducateur et spécialiste d’une technique professionnelle donnée, l’ETS intervient auprès d’enfants d’adolescents ou d’adultes en situation de dépendance ou handicapés ou en souffrance psychique. Il contribue à restructurer la personnalité d’un handicapé en utilisant des thérapeutiques appropriées et une pédagogie liée à des gestes professionnels correspondant à l’apprentissage d’un métier. Il aide la personne en difficulté à rétablir une communication avec autrui et si c’est possible à s’insérer dans un milieu professionnel.

Au sein d’un établissement spécialisé l’ETS peut aussi assurer des fonctions de gestion dans l’organisation du travail et s’occuper des aspects financiers ou commerciaux de l’organisme. Equilibre nerveux, calme et compréhension sont des qualités indispensables pour exercer ce métier.

L’éducateur technique spécialisé exerce ses fonctions dans des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux, ateliers protégés ou entreprises d’insertion, associations ou hôpitaux où sont accueillis des jeunes ou des adultes en difficulté.

Salaires / revenus

Dans la fonction publique hospitalière le salaire brut de début de carrière est aux alentours de 1 500 € mensuels (hors primes). Dans le privé la salaire de départ (enfance inadaptée) est légèrement supérieur : 1 700 €/mois.

Evolution professionnelle

Avec de l’expérience professionnelle et un complément de formation à l’Ecole nationale de la santé publique, par exemple, l’éducateur technique spécialisé peut assurer la direction d’un service ou être responsable d’un établissement de soins ou d’une entreprise de réinsertion. Il peut aussi se consacrer à la formation de formateur soit dans son domaine professionnel initial, soit en tant qu’ ETS.

Etudes / formations

Comme souvent dans les professions médicales ou médico-sociales un diplôme d’Etat est exigé pour exercer le métier. Pour être éducateur technique spécialisé il faut être titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur technique spécialisé (DEETS) qui a remplacé le
CAFETS. Le DEETS est délivré par l’Education nationale. La possession du bac n’est pas absolument obligatoire. Un diplôme équivalent peut suffire. L’expérience professionnelle dans le domaine du travail social est prise en considération.
La préparation au DE dure 3 ans dans un IRTS (institut régional de travail social) dont 15 mois de stage dans au moins 2 établissements différents. Au programme : pédagogie générale et adaptée à la formation professionnelle, approche des handicaps, gestion de la production, droit, économie et société. Diplôme de niveau bac + 2 délivré après un examen final comprenant 3 épreuves :
– une étude psychopédagogique d’un dossier relatif à une situation concrète,
– réalisation et soutenance d’un mémoire,
– entretien avec le jury.

PS : la préparation au DEETS est accessible dans le cadre de la VAE et de l’apprentissage.

Ostéopathe

L’ostéopathe pratique une médecine « douce » : l’ostéopathie. Elle consiste en l’art de diagnostiquer et de traiter, par manipulation, palpation et massage, des dysfonctionnements de muscles, de ligaments ou d’autres tissus ou du squelette (vertèbres, par ex). Il peut être médecin ou kiné spécialisés ou thérapeute diplômé en ostéopathie à bac + 6.

Description des tâches / conditions de travail

La grande majorité des ostéopathes opèrent en cabinet privé. Chaque consultation débute par une série de questions au patient. L’ostéopathe recueille le maximum d’informations sur les troubles ou douleurs décrites et fait le bilan des antécédents et traitements médicaux du patient (maladies, accidents, opérations, traumatismes…). Il incite ce dernier à fournir une description précise des symptômes ressentis. Le praticien passe ensuite à la phase active de son acte thérapeutique en pratiquant des palpations et massages lents et minutieux. Interventions manuelles « douces et non invasives » disent les professionnels. Il recherche les points de blocage ou douloureux sur des membres, des articulations, des viscères, sur la colonne vertébrale. Dans certains cas il a recourt à des rotations, des tractions, des poussées ou des étirements sans aucune violence gestuelle. Ce professionnel de santé n’utilise que ses mains et le toucher pour diagnostiquer et traiter un mal occasionnel ou récurrent. Il détecte les tensions. L’ostéopathe est surtout consulté pour des problèmes d’origine vertébrale (lombalgie), des entorses, tendinites, mais aussi de stress ou suite à une opération chirurgicale. Il traite également des troubles digestifs, ORL ou urinaires.

Sa clientèle est donc diversifiée et ne comprend pas que des sportifs ou des représentants de métiers « physiques ». Les horaires de travail d’un ostéo correspondent aux heures d’ouvertures de son cabinet. Elles ne sont pas forcément régulières. Au plan juridique les conditions d’exercice du métier ont été clarifiées en 2002 et 2007. A noter : le remboursement par la Sécurité Sociale des soins dispensés par un ostéopathe non médecin est illégal.

Salaires / revenus

Le tarif moyen d’une consultation d’ostéopathe tourne autour de 75 €. Les revenus mensuels dégagés par un cabinet d’ostéopathe sont très disparates : aux alentours de 1 500 € pour un jeune qui s’installe jusqu’à 5 000 € pour un cabinet avec une clientèle importante.

Evolution professionnelle

Pour un ostéopathe salarié d’un cabinet l’évolution la plus courante est de reprendre un cabinet pré existant ou de créer son propre cabinet. Certains exercent aussi en hôpital.

Etudes / formations

Pour les médecins utilisant l’ostéopathie il existe une formation complémentaire, organisée en 2 ans. Elle débouche sur un diplôme inter universitaire (DIU : Aix Marseille 2, Paris 13, Bordeaux 2, Caen, Paris 5, Lyon 1, Lille, Rennes,… ). Signalons également un diplôme universitaire (DU) de médecine manuelle-ostéopathie destiné aux médecins du sport, aux rhumatologues, aux thermalistes… (Paris 6). Par ailleurs, plusieurs établissements regroupés dans la Fédération francophone des groupes d’études de médecine manuelle ostéopathie (www.femmo.org) réservent leur formation aux médecins. Certaines professions paramédicales comme les kiné, les ergothérapeutes, les infirmiers peuvent acquérir en 3 ans le diplôme en ostéopathie, le DO.

Beaucoup d’ostéopathes ne sont ni médecins, ni kiné. La formation débouchant sur l’obtention du DO (diplôme en ostéopathie) est accessible directement après le baccalauréat – S de préférence – et s’étend sur 6 années à temps plein. Le cursus totalise, dans la plupart des écoles, plus de 5 000 heures d’enseignement : anatomie, biologie, biomécanique, physiologie, pathologie, neurologie, techniques de palpation…
En 2008, une trentaine d’établissements (33) sont autorisés à délivrer le diplôme d’ostéopathie (DO).

Source : cidj